À partir de l’été 2019, « l’apCV » sera mise en expérimentation sur les smartphones. Il s’agira d’un test avant le lancement définitif de la dématérialisation en 2021. La CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) avait pour objectif de modifier la gestion de ses procédés entre 2018 et 2022. La dématérialisation de la carte vitale faisait partie des points à mettre en place. C’est en collaboration avec le GIE Sesam-Vitale que l’apCV a vu le jour et a été testée en avant-première le 25 avril dernier.
Une application à la place de la carte vitale
Il existe 26 points sur lesquels Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a promis une automatisation numérique. Si la télémédecine ou encore le DMP (Dossier médical partagé) ont déjà été mis en place, 24 autres sujets restent en attente de l’être. Le troisième volet sera donc la création d’une application « carte vitale », avec un an de retard sur son calendrier initial.
Celle-ci aura pour but de pouvoir simplifier les démarches en ligne, mais également d’éviter les mises à jour de la carte vitale, nécessaires jusqu’alors. Elle se substituera complètement à la carte vitale et permettra aux utilisateurs de s’identifier facilement auprès du système de santé.
Pour l’heure, elle ne sera qu’en phase d’expérimentation pour les départements du Rhône et des Alpes-Maritimes durant 1 an.
L’accès à la e-carte vitale sera très sécurisé et déployé à l’ensemble des 59 millions de détenteurs dès l’an prochain. La carte vitale sera toujours en vigueur dans les premiers mois, jusqu’à son obsolescence totale d’ici quelques années.
La dématérialisation de la carte vitale n’est qu’un début
Par la suite, la mise en place d’ordonnances électroniques sera plus simple. Les prescriptions de médicaments seront alors automatisées, engendrant une simplification de 50 % du processus. Ces nouvelles ordonnances devraient fébrilement voir le jour d’ici la fin de l’année 2019, pour être totalement dématérialisées début 2020.
En d’autres termes, à peine sorti de chez le médecin, le patient pourra retrouver sa commande de médicaments déjà prête à la pharmacie, sans même avoir eu à présenter aucun document. Une télétranscription automatique aura été faite du médecin à la pharmacie.
Plus tard viendra le tour des actes infirmiers et analyses biologiques pour 2021, ainsi que les soins de kinésithérapie en 2022. Grâce à la e-prescription, les ordonnances seront alors communiquées en direct entre professionnels de santé, afin de favoriser une coordination entre les corps de métiers.
Source : Démarches administratives